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A côté de la plaque

27 juillet 2018

La presse allemande est revenue cette semaine entre autres sur les prochaines élections au Zimbabwe et les projets d’infrastructures réalisés par la Chine en Afrique, notamment en Ethiopie.

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Addis Abeba Äthiopien Bahn Straßenbahn Haltestelle
Image : picture-alliance/dpaMarthe van der Wolf

Cette semaine a eu lieu à Johannesburg en Afrique du sud le sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). L'occasion pour la presse allemande de revenir sur la présence chinoise en Afrique.

Pour la Süddeutsche Zeitung, avec l'aide de la Chine, de grands projets ferroviaires en Ethiopie et au Kenya ont été lancés. Mais dans la planification, beaucoup de choses ont été négligées. Le journal donne l’exemple d’Addis-Abeba où trois ans après la mise en service du train en 2015, beaucoup ne savent toujours pas où et comment acheter le ticket.

Pas de contrôle, ainsi certains préfèrent ne pas le savoir. D’après le quotidien bavarois, la grande majorité voyage au noir. Conséquence : la société chargée de gérer le tramway a fait une perte de 50 millions d'euros au cours de l'exercice écoulé.

La politique des grands travaux

Ce n'est que l'un des nombreux dysfonctionnements note la Süddeutsche Zeitung qui cite l'exemple de la voie ferroviaire de 34 kilomètres qui symbolisait la montée en puissance de l'Éthiopie, un pays qui ne voulait plus être identifié à la faim et à la pauvreté. Et les autorités veulent que la capitale soit perçue comme une ville moderne.

Dans un article, la Süddeutsche Zeitung fait remarquer malheureusement, que le chemin de fer ne fonctionne toujours pas correctement : les revenus sont trop faibles, certains trains après juste trois ans sont déjà aux arrêts.

Pour le quotidien, la voie ferroviaire a été construite en un temps record par des compagnies publiques chinoises, pour un demi-milliard d'euros. Et c’était dans le cadre de l'ambitieux programme des autorités censé doter le pays d’infrastructures.

Le grand rendez-vous de Mnangagwa

Die Zeit revient de son côté sur la prochaine présidentielle au Zimbabwe. Robert Mugabe qui a dirigé le pays d’une main de fer depuis l’indépendance, a été renversé il y a un an. Pour le quotidien, après s'être débarrassé de Mugabe, par un coup d'État qui ne dit pas son nom, Emmerson Mnangagwa cherche maintenant à être confirmé par le peuple comme président.

L’homme de 75 ans surnommé « le crocodile » doit alors convaincre les Zimbabwéens qu’il peut apporter le changement qu'ils désirent depuis si longtemps souligne die Zeit pour qui, Emmerson Mnangagwa attend ce moment depuis longtemps. Die Zeit a de sérieux doutes sur la sincérité du scrutin.

Le 30 juillet aura lieu le scrutin auquel le monde s'attend, car il peut devenir la première élection libre de l'histoire du pays. En fait, il semble que ce sera un combat difficile: selon les sondages, Mnangagwa est actuellement crédité de 40 %, son challenger Nelson Chamisa de 37% pour cent des voix.