Le conflit économique États-Unis - Chine dans la presse
18 juin 2018"Trump vise des produits du secteur technologique que Pékin a mis au centre de son plan de développement pour se rendre indépendant de l'étranger avant de prendre l'ascendant sur l'économie mondiale", observe la FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG. Or les États-Unis ne sont pas les seuls à critiquer les moyens mis en oeuvre par la Chine. "Qu'elle aie recours à l'isolement, à l'espionnage et aux subventions pour essayer de combler le retard sur l'Occident et de supplanter ses entreprises sur le marché chinois pour ensuite les attaquer à l'échelle planétaire, est une vision qui effraie de plus en plus l'industrie allemande", constate la F.A.Z. qui conclut que dans ce contexte l'Allemagne, en catimini, considère que la bataille économique de Trump est risquée, mais l'objectif correct.
Sauver le libéralisme économique
"Le commerce mondial au bord du précipice" titre la SÜDDEUTSCHE ZEITUNG. "Désormais, il est nécessaire de distribuer à nouveau de manière plus juste les richesses partout en Occident. Mais il faut également - et ça complique la tâche, sauver le libéralisme économique qui produit ces richesses" préconise le journal selon lequel "les Européens et les Asiatiques, par le biais d'une réaction franche, doivent montrer à Donald Trump que les guerres commerciales sont loin d'être aussi 'faciles à gagner' qu'il le prétend."
Persona non grata en Russie
Par ailleurs le cas du journaliste d'investigation allemand, Hajo Seppelt, spécialiste du dopage, persona non grata en Russie pour la coupe du monde et menacé indirectement, fait réagir la presse et notamment die tageszeitung : Le reporter a réussi à obtenir la confiance de presque tous les lanceurs d'alerte du monde et ses enquêtes ont secoué le monde du sport. "Qu'un journaliste sportif craigne pour sa vie comme un reporter de guerre trop proche du front en dit long sur la situation de la liberté de la presse en Russie" déplore la TAZ.