Un marché de Douala en pleine effervescence. Ici on vend beaucoup de viande de brousse locale. De la viande qui provient souvent d'espèces protégées.
Depuis l'épidémie d'Ebola en 2013, les autorités ont mis en garde contre la consommation de viande de singe. Elle est soupçonné d'avoir été une source d'infection.
Daniel, étalagiste, vend encore du gibier. Il ne croit pas que sa viande puisse contenir des virus dangereux.
Les autorités disent qu'elles font ce qu'elles peuvent pour protéger le pays du nouveau virus Covid-19. Et tout particulièrement lorsqu'il s'agit de contrôles aux frontières.
Le Dr Georges Alain Etoundi Mballa, directeur du contrôle des maladies, épidémies et pandémies au ministère camerounais de la Santé, explique que des mesures ont été prises pour limiter les risques, en suspendant temporairement les importations de produits alimentaires de Chine.
Une épidémie constituerait un énorme défi pour le système de santé camerounais, tout comme pour la plupart des pays africains. Le continent est pour l'instant épargné.
En attendant, les vendeurs continuent à travailler comme d'habitude. Après tout, la viande de brousse a toujours du succès.