Des policiers de l'Onu pour observer le Burundi
20 juillet 2016La mission pourrait être prolongée ou modifiée en cas d'aggravation de la situation. Les autorités burundaises, qui, par le passé, ont refusé une mission de stabilisation proposée par l'Union africaine, ne voient pas l'utilité de ces policiers. Pour Albert Shingiro, ambassadeur du Burundi auprès des Nations Unies, le calme étant revenu dans son pays, l'envoi de 228 policiers sur place serait superflu.
Bujumbura pourrait en revanche donner son accord à une proposition validée par le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon et qui consisterait à envoyer entre 20 et 50 hommes, non armés, en mission d'observation. Pour Marie Lamensch, de l'Institut montréalais d'étude sur le génocide et les droits de la personne, ce serait déjà un premier pays symbolique.
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