Groupe A
14 juin 2018Russie
La Russie a fait un beau match d'ouverture pour ce Mondial 2018 contre l'Arabie saoudite, battue 5-0.
La sélection russe a fait son apparition internationale en 1994, lors de la Coupe du monde aux États-Unis. Malgré leur élimination précoce en phase de poule, les Russes se souviendront notamment de leur buteur Salenco auteur de cinq buts lors du 3ème match contre le Cameroun (6-1).
La Sbornaya, tel qu’on surnomme la sélection nationale, a surtout connu une génération dorée en 2012. Avec l’arrivée du technicien italien Fabio Capello, Chirakov, Kerjakov et Denisov ont essayé de redonner confiance à la Russie après sa non-qualification au mondial en 2006.
C’est entre autres leur net succès en Israël (4-0), dont un doublé de Kerjakov, et la victoire face au Portugal à Moscou (1-0), qui ont permis aux Russes de prendre le large en tête du groupe pour la qualification à l’Euro 2012.
Quoi qu’elle affiche de performance sur le plan continental, notamment par ses récentes participations au championnat d’Europe (2004, 2008, 2012 et 2016), la dynamique russe reste pourtant désastreuse.
En mars dernier, la Sbornaya s’est inclinée en amical (0-3) à Moscou face à la sélection du Brésil, et (1-3) face à la France, ce qui remet en doute le potentiel offensif de la Russie.
Arabie saoudite
Quoi qu’engagés tardivement dans les compétitions internationales telles que la Coupe du monde, les Faucons saoudiens ont, contrairement aux Russes, atteint en 1994 aux États-Unis les huitièmes de finale pour leur baptême en Coupe du monde.
Classée deuxième de son groupe de qualification en zone Asie derrière le Japon, l’Arabie Saoudite pourrait compter notamment sur Mohamed Al Sahlaoui, élu au même titre que l’attaquant polonais Robert Lewandosky comme meilleur co-buteur des éliminatoires de la Coupe du monde avec 16 réalisations.
Salem Al Dossari, attaquant de Villeréal en Espagne, et Mohamed Kanno sont aussi considérés comme des éléments clés du contingent saoudien qui espère égaler son meilleur résultat pour sa 5ème participation en Coupe du monde.
Égypte
Si l’Egypte est souvent présente dans les éditions de la Coupe d’Afrique des nations, cette équipe a d'ailleurs remporté sept trophées continentaux, les Pharaons ne se sont pourtant pas encore faits valoir dans les grandes compétitions internationales.
La première aventure en Coupe du monde date de 1934 en Italie. L’Egypte a été éliminée en huitième de finale, en inscrivant seulement deux buts et en encaissant quatre.
Cinquante six ans après, les pharaons d’Egypte sont réapparus en Italie dans la Coupe du monde de 1994, mais sans visiblement avoir assez d’énergie pour franchir le tour éliminatoire.
Avec sa 3e participation, les Egyptiens pourraient miser sur leur idole, l’attaquant de Liverpool Mouhamed Salah. Le mythique gardien de 44 ans Essam El Hadary ou encore le jeune Ramadhani Sobhi évoluant dans le club britannique de Stoke City sont aussi des éléments clés de l’équipe.
L'Uruguay
L'Uruguay n'est peut-être qu'un petit pays qui ne compte que quatre millions d'habitants, c'est une grande nation de football.
La Céleste a en effet remporté deux fois le Mondial dans son histoire (en 1930 et en 1950), et depuis quelques années, revient sur le devant de la scène internationale, avec notamment une quatrième place en 2010, lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud.
Pour se qualifier, l'Uruguay est passé par la phase de poule unique qui se déroule en Amérique du Sud. Dans ce mini-championnat à dix équipes, la Céleste a fini deuxième avec 31 points, à dix longueurs du Brésil.
Comme à leur habitude, les Uruguayens s'en sont remis à leur paire d'attaquants Edinson Cavani-Luis Suarez pour se sortir des situations les plus compliquées.
L'attaquant du Paris Saint-Germain a d'ailleurs terminé meilleur buteur de la zone sud-américaine avec 10 buts marqués.
Pour sa 12ème participation au Mondial, l'Uruguay comptera bien évidemment sur sa puissance offensive, mais également sur sa rigueur défensive, symbolisée par le capitaine Diego Godin ainsi que par son coéquipier à l'Atletico Madrid, le jeune et talentueux José Gimenez.
La Russie, l'Egypte et l'Arabie Saoudite peuvent d'ores et déjà se méfier : l'Uruguay, c'est petit, mais costaud.