La Croatie et la Russie se qualifient au bout du suspens
2 juillet 2018Hier soir, au bout du suspens la Croatie s'est imposée face au Danemark à la suite du temps réglementaire et des prolongations, le score était de (1-1).
Les deux équipes se sont embarquées dans une séance de tirs au but qui restera dans les annales puisque les gardiens ont arrêté à eux deux 5 pénaltys - une première dans l'histoire de la Coupe du monde. C'est Danijel Subašić, le gardien de but croate, qui en a arrêté un de plus que son homologue Kasper Schmeichel et donc permis à la Croatie de retrouver les 1/4 de finale d'un mondial, 20 ans après.
Outre Subašić, Luka Modric a été salué pour son courage. Lui qui avait manqué un pénalty à la toute fin des prolongations a tout de même participé à la séance de tirs au but.
Un fait rarissime que relève son entraineur : "Il arrive que vous manquiez un pénalty dans le cours du jeu et j'étais fasciné par sa détermination à tirer quamd même lors de la séance. Il a pris la responsabilité en tant que vrai capitaine, il a marqué et ça en dit long sur Luka. Il l'a dit lui-même, je vais tirer dans la séance de tirs au but. Pouvez-vous imaginer ce qui serait arrivé s'il n'avait pas marqué ? Mais cela montre les qualités d'un grand joueur et Luka est un grand joueur !"
La Russie écarte l'Espagne
Là encore, après un match nul (1-1), il aura fallu une séance de tirs au but pour départager les deux équipes : la Russie donc, et l'Espagne. Le champion du monde 2010 qui a dominé largement cette rencontre sans pour autant se créer de nombreuses occasions sort sans gloire de ce Mondial.
Un chiffre résume bien la domination stérile des Espagnols : ils ont réussi plus de 1000 passes dans ce match. Un record depuis que cette statistique est étudiée par les staticiens d'Opta en Coupe du monde, c'est-à-dire 1966. Dans le même temps, la Russie n'a réussi que 191 passes en l'espace de 120 minutes. Cinq fois moins que les Espagnols.
Mais du côté russe, on se félicite d'avoir tenu le coup et de montrer matchs après matchs que l'équipe est meilleure que prévu. " Nous avons montré que nous nous sommes bien entraînés et nous nous sommes révélés meilleurs que beaucoup d'équipes. Beaucoup ne croyaient pas en nous. Je pense que nous avons montré au monde entier que nous le pouvions", assure une supportrice russe à Moscou.
La France impressionne
Les hommes de Didier Deschamps ont frappé un grand coup en disposant de l'Argentine de Lionel Messi (4-3). Alors certes l'Albiceleste n'était en grande forme dans ce Mondial mais tout de même...
Les deux hommes qui ont marqué le match : Benjamin Pavard, le défenseur de Stuttgart, auteur du deuxième but francais, une superbe demi-volée, et puis surtout Kylian Mbappé qui a inscrit un doublé et provoqué un pénalty. En marquant deux buts dans ce 1/8 de finale, la jeune star du PSG est devenue le deuxième joueur de moins de 20 ans à inscrire un doublé lors d'un match couperet en Coupe du monde. Le premier étant un certain Pelé.
Mais ne comptez par sur Mbappé pour prendre la grosse tête pour autant. "Je suis très content, c'est flatteur d'être le deuxième joueur après Pele mais mettons les choses en contexte, Pelé est dans une autre catégorie mais c'est bon d'être parmi ces noms qui comptent dans les matches à élimination directe", a déclaré en conférence de presse Kylain Mbappé.
Le Portugal bute sur l'Uruguay
Pour ce qui était sans doute sa dernière Coupe du monde, Cristiano Ronaldo ne verra pas les 1/4 de finale... tout comme Lionel Messi donc.
Le Portugal qui n'a presque rien pu faire face à la solidité défensive de l'Uruguay. Le score (2-1) en faveur de la Celeste qui a pu compter sur un doublé de Cavani pour s'imposer. Fernando Santos, le coach du Portugal était évidemment "déçu" après le match mais conscient de la difficulté de jouer face à une équipe "si solide".
Le Mexique face au défi brésilien
A 14h TU, le Mexique affronte le Brésil. Et dans ce duel qui sent bon la Copa America, les brésiliens, quintuples vainqueurs de la Coupe du monde, sont évidemment favoris.
Mais les Mexicains, qui se sont arrêtés à ce stade de la compéitition lors de leurs six dernières participations, espèrent enfin passer un cap et qu'importe si le Brésil est le pays qui se retrouve sur leur route.
"Si nous voulons être une équipe qui aspire à gagner la Coupe du Monde, nous devons battre qui que ce soit. Je fais personnellement confiance au groupe et à moi-même et je pense que nous serons prêts à les battre pour continuer à rêver", a déclaré Hector Herrera, le milieu de terrain mexicain.