La Syrie frappée à son tour par les USA
23 septembre 2014Déjà cible de frappes aériennes en Irak, les combattants radicaux de l’Etat islamique sont pris en sandwich en Syrie par des bombardements menés par les Américains et leurs alliés, surtout arabes. Les bombardements ont aussi visé des positions de la branche syrienne d'Al-Qaïda, le Front Al-Nosra, qui combat le régime de Bachar Al-Assad de même que l’Etat islamique. Est-ce suffisant pour anéantir le groupe islamiste ? La réponse du spécialiste de la géopolitique de la région, Masri Feki (à écouter ci-dessus). Cette nouvelle opération marque certainement un tournant dans la lutte contre ce groupe jihadiste qui utilise les vastes portions de territoire conquises en Syrie comme base de départ de son offensive dans l'Irak voisin.
Risque de dommages collatéraux
Il est toujours difficile de ne pas parler ou d’éviter des dommages humains lors d’une opération militaire surtout du côté des civils - Même si les zones bombardées mardi matin sont en partie vidées de leurs populations depuis l’arrivée des combattants islamistes dans les localités. Sur le plan politique, le régime de Bachar-Al Assad pourrait être aussi, dans la foulée, une victime collatérale mais le géopolitologue, Masri Feki (en audio) ne croit pas trop à cette hypothèse. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme basé à Londres, la coalition a mené une cinquantaine de raids et une trentaine de jihadistes auraient été tués.