L‘ananas est le deuxième fruit tropical le plus cultivé après la banane. l'industrie de l'ananas frais à l'échelle mondiale, a connu une croissance d'environ 6 % par an depuis 2000.
Déjà en 2019, l'Afrique de l'Ouest a gagné plus de 70 millions de dollars américains grâce aux exportations d'ananas frais vers les pays de l'Union européenne.
Les principaux producteurs sont le Nigeria, le Bénin, le Ghana et la Côte d'Ivoire. Mais le Burkina Faso aussi veut se faire compter parmi les producteurs. Ce pays est pourtant caractérisé par un climat soudano-sahélien, qui contraste avec celui que l'on rencontre dans les zones où réussit mieux la culture.
Déjà sur le marché, on en trouve l’ananas ''made in'' Burkina Faso. Il provient en particulier de Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays. Une initiative du Burkinabè Oumarou Compaoré qui s’est lancé dans sa production de plus de 60.000 ananas sur une superficie d’un hectare et demi. Un soulagement pour les productrices de jus naturel qui disent désormais faire de meilleures affaires car l’ananas local est meilleur marché.
Cliquer sur l’image pour écouter le reportage de Charles Bako, notre correspondant à Ouagadougou.
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La gomme arabique, beaucoup en entendent parler sans en maîtriser concrètement les contours économiques.
C'est un produit de sève solidifiée naturellement ou à la suite d'une incision sur le tronc et au pied d'un arbre appelé acacia.
Précieux ingrédient dans l'industrie agroalimentaire notamment dans la fabrication des boissons, des confiseries et des bonbons..., mais également dans les industries cosmétique, pharmaceutique, papetière ou encore de la peinture...
Outre quelques contrées d'Asie du Sud-Est et dans la péninsule arabique, les seuls endroits où pousse abondamment cette gomme au monde sont en Afrique : un peu au Maghreb, mais surtout dans la bande sahélienne, du Sénégal à l'Erythrée, avec une forte concentration de la production au Soudan, qui fournit 70 % des exportations brutes mondiales de cet ingrédient clé.
Au Tchad, à l'instar du Mali, du Burkina Faso et du Niger, la filière occupe également une place majeure dans la société et l’économie. Elle représente en effet une source de revenus complémentaires pour plus de 500 000 personnes dans la filière.
Cliquer sur l’image pour écouter les explications de Mohamed Naby Ndoye, exportateur de gomme arabique au Sénégal