Les débuts de Macron sur le parquet du G5 Sahel
3 juillet 2017Le compte à rebours a commencé pour l’opérationnalisation de la force conjointe des pays membres du G5 Sahel, force destinée à lutter contre le terrorisme. Les chefs d’Etats des pays concernés appuyés par la France travailleront à boucler les financements et à opérationnaliser ladite force d’ici le mois de septembre. Voici la principale décision prise à Bamako lors du sommet extraordinaire de l’organisation tenu hier (dimanche). Le sommet de Bamako avait ceci de particulier qu’il enregistrait la présence du président français Emmanuel Macron qui faisait ainsi ses premiers pas aux cotés des pays africains et dont l’engagement dans la continuité des actions menées par son prédécesseur a été salué.
Ils veulent aller désormais très vite. Après la résolution des nations unies relative à la création force conjointe des pays du G5 Sahel, place aux modalités concrètes de sa mise en place. Et c’est à cela que s’est attelé le sommet de Bamako. Aux cotés des cinq chefs d’Etats de l’organisation (Mauritanie, Burkina Faso, Tchad, Mali, Niger) le président français Emmanuel Macron est venu apporter son soutien à l’initiative.
Joignant l’acte à la parole Emanuel Macron annonce une aide matérielle et logistique d’une valeur de 8 millions d’euros d’ici la fin de l’année. De quoi réjouir ses partenaires africains qui saluent son engagement dans la continuité des actions menées par son prédécesseur.
Reste que le financement de la force conjointe nécessitera une enveloppe de 423 millions d’euros. Malgré les 50 millions promis par l’UE et l’engagement des pays concernés à débourser chacun 10 millions d’euros, le financement est loin d’être bouclé, mais des pourparlers sont en cours avec d’autres partenaires dont l’Allemagne.
Pas besoin cependant de réunir tout le financement pour commencer, assure le président français. Il y a urgence parce que ceux qui sont en face n’attendent pas, confirme d’ailleurs le président malien.
Cliquez sur l'image pour entendre les explications de notre correspondant à Bamako, Yaya Konaté.