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La tension entre le Mali et le Niger vue du Burkina Faso

21 septembre 2021

La brouille entre les deux pays membres du G5 Sahel pourrait avoir des conséquences sur la lutte contre le djihadisme selon un chercheur burkinabè.

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Militaires du Burkina Faso à la frontière avec le Mali
Militaires du Burkina Faso à la frontière avec le MaliImage : Michele Cattani/AFP/Getty Images

Les propos du ministre des Affaires étrangères du Niger, Hassoumi Massaoudou, sur l’affaire des mercenaires russes ou sur la gestion de la transition par les militaires, ont été mal vus par les autorités maliennes.

Dans une interview à rfi, le chef de la diplomatie du Niger avait dénoncé avec force, tout projet de faire venir des mercenaires russes au Mali. Il avait aussi ajouté que, "si les militaires maliens ne rendent pas le pouvoir en février prochain, les sanctions internationales contre Bamako seront sévères".

Des propos auxquels le Mali avait vivement réagi le dimanche 19 septembre 2021. Des propos "inacceptables, inamicaux et condescendants", selon un communiqué du gouvernement malien.

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Le Burkina comme médiateur

Une brouille diplomatique entre deux pays membres du G5 Sahel et qui pourrait avoir des conséquences sur la lutte contre le djihadisme dans la région selon Djibrina Ouédraogo, enseignant chercheur à l’Université Thomas Sankara de Ouagadougou.

"Cette tension n'est pas la bienvenue", Djibrina Ouédraogo (enseignant-chercheur)

Pour le chercheur, le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, pourrait mener une médiation entre les deux pays membres du G5 Sahel. Il nous explique comment cette tension est vue au Burkina Faso. Il réagit aussi à l'affaire des mercenaires russes.

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La France et l'Allemagne ont prévenu la semaine dernière qu'un recours au groupe russe, Wagner, pour former les forces armées maliennes et assurer la protection des dirigeants remettrait en cause leur engagement militaire au Mali.

Le gouvernement malien a rétorqué dimanche (19.09.2021) qu'il ne permettrait "à aucun Etat de faire des choix à sa place et encore moins de décider quels partenaires il peut solliciter ou pas".

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Georges Ibrahim Tounkara Journaliste au programme francophone de la Deutsche Welle