L'article 6 de la Charte que "toute atteinte à la souveraineté et à l'intégrité du territoire d'une ou plusieurs parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres parties et engagera un devoir d'assistance et de secours de toutes les parties, de manière individuelle ou collective, y compris l'emploi de la force armée pour rétablir et assurer la sécurité au sein de l'espace couvert par l'Alliance".Selon le dirigeant de la transition malienne, le colonel Assimi Goita, "l'Alliance des Etats du Sahel" (AES) a pour but "d'établir une architecture de défense collective et d'assistance mutuelle".
Pression de la Cédéao
Depuis le coup d'Etat qui a renversé le 26 juillet le président Mohamed Bazoum au Niger, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cedeao) continue de maintenir la pression sur les autorités militaires. L'institution sous-régionale exige que les militaires "restaureent l'ordre constitutionnel immédiatement" en libérant le président déchu Mohamed Bazoum et en le réinstallant dans ses fonctions.
Quelle est la pertinence de la signature de cette Charte? Va-t-elle etre viable?
- Ahmed Diémé, consultant sur les questions de conflits politico-religieux.
- Paul Oula, analyste des questions sécuritaires.
- Latyr Tine, chercheur en Paix et Sécurité.
- Djibrilla Annassa , secrétaire général du Front Patriotique pour la Souveraineté au Niger.
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