Lors de sa prise de pouvoir, le général Abdourahamane Tiani a justifié le coup d'État par la "détérioration continue de la situation sécuritaire" dans le pays sous l'administration de Bazoum.
Un an après le coup d'État qui l'a renversé, le président élu du NigerMohamed Bazoum est toujours retenu prisonnier par les militaires au pouvoir à Niamey, dans des conditions que ses proches décrivent comme humiliantes. Il est apparu pour la dernière fois en public le 19 août 2023 lorsque des images de l'Office de radiodiffusion télévision du Niger (ORTN) l'ont montré sur le perron de la résidence à l'occasion d'une visite d'une médiation nigériane.
Par ailleurs, depuis octobre 2023, les conditions de détention du président déchu ont été durcies par les militaires qui l'accusent d'avoir tenté de s'évader. Après la levée de son immunité, Mohamed Bazoum est poursuivi pour "complot d'attentat à la sécurité et l'autorité de l'État" et "crime de trahison".
La Transition au Niger, un an après le putsch contre le président Mohamed Bazoum, c'est le thème du débat sous l'Arbre à palabres.
Cette semaine, Eric Topona reçoit :
- Mahamadou Danda, ancien ministre, ancien Premier ministre du Niger et auteur de plusieurs ouvrages.
- Hamid Amadou N'gadé, conseiller en communication du président déchu, Mohamed Bazoum.
- Seidik Abba, journaliste, chercheur associé et président du Centre international d'études et de réflexions sur le Sahel (CIRES). Il est l'auteur de nombreux essais consacrés au Sahel et à la lutte contre les mouvement djihadistes.
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