Pari risqué pour le Maroc
13 juin 2018A l'époque, le Maroc était conduit par la génération dorée : Moustapha Hadji, Abdel Jalil Hadda.
En 2018, les Lions de l'Atlas peuvent compter sur des éléments-clés comme Karim El Ahmadi (Feyenoord, Pays-Bas) et son coéquipier Sofyan Amrabat, Amiin Harrit de Schalke 04 et bien d'autres qui ont décroché le ticket pour la 5ème participation historique pour une phase finale de Coupe du monde.
Pour le technicien français Hervé Renard, sélectionneur du Maroc, l'heure n'est pas à la fête.
"Il y a des paramètres qu'il va falloir maîtriser pour cette Coupe du Monde. Je vais rencontrer des personnes pour faire en sorte qu'on s'améliore sur des petits détails qui feront certainement la différence."
Malgré un début timide lors des éliminatoires, deux matches nuls à domicile face au Gabon et à la Côte d'Ivoire, les joueurs d'Hervé Renard ont par la suite redressé la barre en matches retour (4-1) à Libreville et (2-0) à Abidjan, et terminé la course en tête de poule, avec 12 points et 11 buts sans avoir encaissé.
Le rendez-vous mondial est toutefois un morceau toujours difficile, d'autant que le Maroc est tombé dans une poule B, avec notamment des sélections très expérimentées: le Portugal, l'Iran et l'Espagne.
Emmené par ses vedettes, Aziz Bouderbala , Fara Boushaba, Merry Krimau, et Mouhamed Timoumi, le Maroc a été le premier pays africain à avoir franchi le premier tour éliminatoire en Coupe du monde 1986 au Mexique : deux matches (0-0) contre l'Angleterre et la Pologne, et une victoire (3-1) contre le Portugal.