L’opposition a refusé de se joindre à ce dialogue. Est-ce que les mesures qui pourraient être annoncées par Macky Sall, auront un sens si elles sont refusées par une partie de l’échiquier politique ?
"Ces mesures une fois adoptée par le dialogue, finiront sans doute par s'imposer à tous les Sénégalais si elles sont entérinées par le Conseil constitutionnel. Elles pourraient cependant être une nouvelle source de crise dans le pays", dit notre correspondant à Dakar.
Macky Sall a aussi annoncé un projet de loi d'amnistie des actes commis au cours des troubles traversés par le Sénégal depuis trois ans. Est-ce que le principal opposant, Ousmane Sonko, pourrait en bénéficier ? Il est certes emprisonné depuis sept mois pour appel à l’insurrection, mais en juin dernier, il avait été aussi condamné à deux ans de prison ferme pour débauche de mineure.
Pour notre correspondant, ce dialogue se tient à huis-clos, le projet d'amnistie sera adopté ce mercredi en conseil des ministres.
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Les Sénégalais étaient censés élire leur cinquième président dimanche 25 février. Le président Macky Sall a déclenché une onde de choc le 3 février en décrétant un report de dernière minute.
Aux dernières nouvelles, ce mardi vers 19h30 TU, les participants auraient préconisé le maintien du président Macky Sall à son poste au-delà de l'expiration de son mandat le 2 avril, jusqu'à l'installation de son successeur. La date du 2 juin aurait été proposée pour la présidentielle.