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RDC : remue-ménage au sein du PPRD

14 janvier 2019

Les résultats provisoires des élections législatives créent des remous au sein de la majorité présidentielle. Plusieurs candidats contestent ces résultats et projettent de faire recours devant la justice.

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Kongo Beni | Wahlkampf Emmanuel Ramazani Shadary
Image : Reuters/S. Mambo

Le Front Commun pour le Congo, FCC, plateforme électorale au tour du président Kabila garde largement la main sur l’Assemblée nationale et les assemblées provinciales. Selon les résultats publiés par la CENI, plus de 350 des 500 sièges de l’Assemblée nationale seront occupés par les membres du FCC. Mais ces résultats sont loin de faire l’unanimité au sein de cette plateforme. Certains candidats députés nationaux et provinciaux  contestent les résultats publiés par la CENI et appellent à la vérité de urnes. Raul Bamba, secrétaire exécutif territorial du PPRD, parti présidentiel, dans la province du Kwango exprime son inquiétude.

"Le PPRD ayant atteint le coefficient du seuil national et le candidat Theophile bemba ayant été massivement voté par sa base comme le prouve les procès-verbaux à notre possession nous ne pouvons pas comprendre que la Céni ne le proclame pas élu".

Démission après la débâcle électorale de Shadary 

Avec 53 sièges, le PPRD est le premier parti du pays devant l’UDPS de Felix Tshisekedi, ENSEMBLE de Moise Katumbi, le MLC de Bemba  et l’UNC de Vital Kamerhe. Suite à l’échec de son candidat, Ramazani Shadary a la présidentielle, Adam Chalwe, décide de quitter le secrétariat permanent du PPRD et le secrétariat général de la jeune de la Majorité Présidentielle ou il fut coordonnateur national.

 "J’invite donc tous les membres de l’exécutif national du PPRD, du secrétariat général de la MP et de la coordination du FCC, n’ayant pas réussi à faire élire notre candidat à la présidentielle, à tirer les conclusions qui s’imposent en présentant leurs démissions afin de permettre à mon parti et à ma famille politique de se remettre en cause par un examen de conscience implacable et de se doter de nouveaux dirigeants", a ajouté Adam Chalwe.

A la suite des contestations des résultats de la présidentielle, la synergie des ONG de la société civile appelle la Cour constitutionnelle à dire le droit.

Malgré l’ampleur des contestations qui s’annoncent, déposer des recours risque de s’avérer un véritable parcours du combattant. Les candidats ont huit jours maximum pour déposer des recours mais la Commission électorale n’a toujours pas publié les procès-verbaux et textes de la décision rendue pour leur permettre d’introduire leurs recours.