von Weizsäcker, un exemple
2 février 2015"Depuis 1945, les Allemands n'ont jamais autant respecté et même vénéré une autre personnalité que Richard von Weizsäcker " constate la taz, die tageszeitung. Le quotidien de Berlin rend hommage a celui qui a été le premier chef d'Etat allemand à affirmer que le 8 mai 1945 avait marqué la "libération" et non la "capitulation" de l'Allemagne.
"Richard von Weizsäcker était l'élégance personnifiée", relève la Süddeutsche Zeitung. "Il a prouvé jusqu'où de bonnes manières, une prestance impeccable et l'intégrité morale peuvent mener un homme dans la vie. Président, Weizsäcker incarnait exactement pour les Allemands ce qu'ils attendaient d'un bon dirigeant qui a tiré les lecons du passé nazi. Officier loyal de la Wehrmacht pendant la guerre, il s'est transformé après 1945 en un démocrate libéral, dont les cheveux blancs comme neige étaient chez lui signe de sagesse et d'autorité sereine.
La Grèce, ses dettes et sa politique économique
Le nouveau Premier ministre grec Alexis Tsipras et de son ministre des Finances Yanis Varoufakis font l'objet de nombreux commentaires.
Yanis Varoufakis arrive à lui seul à incarner à la fois le « bon flic » et le « mauvais flic »relève la Frankfurter Allgemeine Zeitung. « Devant les médias grecs, il a rejeté catégoriquement toute coopération avec les créanciers internationaux de la Troika – et ridiculisé ainsi le chef de l'Eurogoupe, assis à côté de lui. Peu après cet affront, le ministre grec des Finances a relativisé ses propos, invoquant des erreurs de traduction. Le journal explique cette duplicité par le fait que, vis-à-vis de ses électeurs, le nouveau gouvernement grec doit maintenir la rhétorique de sa campagne électorale. D'un autre côté, le vainqueur du scrutin, Alexis Tsipras, ne peut pas ignorer complètement les réalités économiques ! L'Etat grec manque de moyens financiers, et Tsipras va essayer de semer la zizanie entre les différents créanciers européens", conclut le journal...
"Ce ne sont pas les pays de la zone Euro qui ont besoin de la Grèce pour stabiliser la monnaie, affirme pour sa part le quotidien Die Westfälischen Nachrichten. C'est la Grèce qui a besoin de l'euro pour ne pas retomber au niveau économique d'un pays en développement. Si la Grèce veut faire partie durablement de l'union monétaire, alors les mesures d'économies ne sont qu'un premier pas, assure l'éditotialiste. A moyenne échéance, une profonde restructuration du pays est inévitable!"