Trois candidats faisaient face à Vladimir Poutine lors du scrutin présidentiel qui s’est étalé sur trois jours (du 15 au 17 mars). Il s’agit de Leonid Sloutski du parti libéral-démocrate de Russie. À gé de 56 ans, il a fait allégeance à Poutine. Avant meme la tenue du scrutin, ce nationaliste russe et fidèle du Kremlin a prédit la victoire du présidnet sortant.
Autre challenger de Poutine, le vice-président de la Douma (la chambre basse du parlement russe) et chef du parti Nouveau peuple, Vladislav Davankov. À 39 ans. Cet homme d'affaires prospère est le plus jeune des candidats. Il s'est présenté aux élections municipales à Moscou en 2023. Enfin, Nikolaï Kharitonov du parti communiste candidat en 2004.
Fraudes massives
La réélection du président russe Vladimir Poutine a été confirmée le jeudi 21 mars 2024. Il est crédité d' un peu plus de 86 % des voix et le taux de participation a été estimé 77,49 % (soit près de 76 000 000 voix).
Selon plusieurs médias d’opposition russes, environ 22 millions de voix ont été rajoutées au maître du Kremlin lors de l’élection présidentielle de la semaine dernière.
À l'unisson, les dirigeants européens ont condamné l’absence d’élections libres en Russie. Cependant, la réélection de Vladimir a été saluée par la Chine, l’Iran ou encore le Venezuela et plusieurs pays sahéliens: Mali, Niger, Tchad, Burkina Faso.
Avec ses invités sous l’Arbre à palabres, Eric Topona analyse les conditions d'organisation et de la victoire du président russe lors de la dernière élection présidentielle en Russie:
- Oumar Berté, avocat au barreau de Paris, chercheur associé au centre universitaire rouennais d’études juridiques, auteur de "La CEDEAO face aux changements anticonstitutionnels de pouvoir en Afrique de l'Ouest.
- Qemal Affagnon, enseignant chercheur en science de l’information et de la communication et coordonnateur pour l'Afrique de l'Ouest d'Internet sans frontières.
- Zang Nézouné Mahamat, chargé d’enseignement à l'Université Paris 1, président de l’Amicale Panafricaine.