Réouverture de la frontière austro-allemande
7 avril 2016
La Süddeutsche Zeitung salue la fin annoncée des contrôles aux frontières et espère qu'elle sera bientôt effective : "Les fermetures de frontières doivent être une solution de dernier recours, elles ne doivent pas devenir un état de choses permanent; or, actuellement la situation aux frontières à l'intérieur de l'Europe semble montrer que cela pourrait devenir le cas. Il y aura toujours une situation de crise, on pourra toujours évoquer un risque pour la sécurité intérieure afin de fermer les frontières, soit-disant de manière "provisoire" et "exceptionnelle".
Quand les frontières nationales sont fermées - et elles l'ont été trop souvent, c'est une idée fondamentale de l'Europe que l'on enterre, estime la Süddeutsche. Que valent des frontières ouvertes, si elles ne le sont qu‘à certaines conditions ? La levée et la fermeture de barrières aux frontières ne sont pas un exercice de gymnastique pour l'Europe; un tel exercice met en danger l'idée européenne", conclut le journal de Munich.
"Les travailleurs et employés transfrontaliers, les touristes et les entrepreneurs peuvent se réjouir, relève le quotidien Neue Osnabrücker Zeitung : Les contrôles énervants à la frontière austro-allemande feront sans doute bientôt partie du passé. Car, avec la fermeture de la „route des Balkans“, le nombre de réfugiés et de migrants venant vers l'Allemagne a considérablement baissé ",contate le quotidien…
Autre thème : Création d'une Garde nationale en Russie
Cette Garde nationale est issue d'une réorganisation des forces du ministère de l'Intérieur. Elle sera chargée de combattre le terrorisme et le crime organisé, et du maintien de l'ordre a annoncé le Kremlin. "Avec la création d'une Garde Nationale, le pouvoir en Russie sera encore davantage concentré entre les mains du président Vladimir Poutine et de son cercle rapproché, estime la FAZ, la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Non seulement tous les principaux services de sécurité sont directement subordonnés à Poutine, mais ils sont aussi dirigés par des hommes qui, depuis longtemps, comptent parmi ses compagnons les plus proches.
Apparemment ce cercle fermé tente de prévenir toute menace pour le système en place, relève le quotidien de Francfort. Des dangers immédiats ne sont pas en vue, mais face à une situation économique délétère, il existe un risque réel de troubles sociaux. Par ailleurs, au sein de l'élite du pays, la lutte pour la répartition des biens et des moyens de production se renforce.
En concentrant tous les instruments du pouvoir sur un cercle limité d'hommes de confiance, Vladimir Poutine réduit le risque que ces deux facteurs ne déstabilisent son régime. Pour lui ce n'est pas la modernisation du pays qui est prioritaire, mais son maintien au pouvoir!" conclut la FAZ.