Au Mali, une vingtaine de villageois ont été tués samedi ( 25.05) par des hommes armés près du village de Diallassagou, dans la région de Bandiagara. Ce n’est hélas pas la première fois que les populations civiles sont prises pour cible par les djihadistes ou par l’armée.
Au Burkina Faso, HRW avait accusé l'armée burkinabè, aux prises avec les groupes armés jihadistes, d'avoir "exécuté au moins 223 civils dont au moins 56 enfants, dans deux villages le 25 février". Ils avaient appelé les autorités à "mener une enquête approfondie". Les civils sont en effet souvent accusés de collaborer avec les groupes armés terroristes, en leur payant des taxes, ou à l’inverse de donner des renseignements à l’armée.
Prises entre deux feux, ils payent donc un lourd tribut dans le conflit qui oppose les armées au Burkina et au Mali aux terroristes.
Pour Ousmane Diallo, chercheur sur le Sahel et le Sénégal au bureau d’Amnesty international pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, les Etats doivent impérativement protéger les populations civiles.
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