Pour l’heure, le président sortant Ali Bongo Ondimba et son parti partent grands favoris à la prochaine élection présidentielle face à une opposition très désunie.
Âgé de 64 ans, le chef de l'Etat, élu en 2009 à la mort de son père Omar Bongo Ondimba - qui dirigeait le pays depuis plus de 41 ans - et réélu en 2016, n'a pas encore annoncé sa candidature.
Mais son tout puissant Parti Démocratique Gabonais (PDG), qui domine massivement le parlement, l'appelle son "candidat naturel" et M. Bongo mène depuis plusieurs mois une intense tournée dans tout le pays qui laisse peu de place au doute.
L'opposition, quant à elle, s'avance pour l'heure en ordre très dispersé, avec une quinzaine de personnalités ayant déjà annoncé leur intention de se présenter et d'autres, parmi lesquels des ténors, qui n'en font pas mystère.
Si ses opposants ne surmontent pas leurs divisions, Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis près de 14 ans, partira largement favori pour décrocher un troisième mandat dans un scrutin à un tour, qui décidera du vainqueur à la majorité relative dans ce petit Etat d'Afrique centrale, riche notamment en pétrole.
L’arbre à Palabres de cette semaine sera consacré au bilan du septennat du président gabonais sortant. Eric Topona reçoit trois invités pour en parler:
- Rodrigue Maissa Nkoma, président de la Concertation de la jeunesse gabonaise (CJGA), un des soutiens du président Ali Bongo Ondimba.
- Mays Mouissi, économiste gabonais.
- Franck Ndjimbi, conseiller politique de Paulette Missambo, présidente de l'union nationale et candidate déclarée à la présidentielle d'août 2023.
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