En 2018, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) au Bénin, a condamné par défaut, l’homme d’affaire et opposant Sébastien Ajavon à 20 ans de prison et à 5 millions de FCFA d’amende. Un mandat d’arrêt international a été émis à son encontre. En 2021, il été à nouveau condamné lundi par contumace à une deuxième peine de cinq ans de prison ferme pour "faux, usage de faux et escroquerie". Aujourd’hui, il vit en exil en France.
Toujours au Bénin, le constitutionnaliste Joël Aïvo et l'ancienne ministre de la Justice Reckya Madougou, opposants au président Patrice Talon, ont également été condamnés en 2021 respectivement à dix ans de prison pour "complot contre l'autorité de l'Etat" et "blanchiment de capitaux" et à vingt ans de prison pour complicité de terrorisme et de 50 millions de francs CFA d'amende (76 mille euros). Ils sont en prison.
En octobre 2019, Maurice Kamto. L’opposant à Paul Biya a été remis en liberté après huit mois de détention.
Au Niger, le chef de file de l’opposition de l'époque, Hama Amadou a été condamné le 13 mars 2017 à un an de prison ferme pour recel d’enfants notamment.
Pour la plupart des cas, ces opposants se disent victimes d’acharnement politique. On en parle avec nos invités sous l’Arbre à Palabres :
- Laurence Ndong, écrivaine, enseignante, présidente du mouvement Debout peuple libre et membre de la campagne internationale Tournons la page.
- Francis Laloupo, journaliste, enseignant en géopolitique et chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).
- Adrien Poussou, ancien ministre centrafricain de la communication et de la réconciliation nationale et analyste politique.
- Mohamed Ayib Salim Daffé, député, président de la Commission des délégations à l’Assemblée nationale et 1er Secrétaire général adjoint du parti Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (PASTEF) de l'opposant Ousmane Sonko.
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