Wayde van Niekerk nommé pour le prix de l'athlète de l'année

Comme à chaque fin de saison, la Fédération Internationale d'Athlétisme va remettre ses trophées. Et chez les dames, l'Ethiopienne Almaz Ayana, championne du monde du 10 000 m, tentera de se succéder à elle-même pour le prix d'athète de l'année. Elle aura comme concurrentes la Grecque Ekaterini Stefanidi, sacrée à Londres au saut à la perche, et la nouvelle reine de l'heptathlon, la Belge d'orgine sénégalaise Nafissatou Thiam. Chez les hommes, pour succéder à Usain Bolt, l'IAAF a choisi la star du fond britannique Mo Farah, le Sud-Africain Wayde van Niekerk, champion du monde du 400m, et le Qatari Mutaz Essa Barshim, deuxième sauteur en hauteur de tous les temps avec un saut à 2m43. Les vainqueurs seront connus le 24 novembre lors du grand gala annuel de la Fédération Internationale à Monaco. Wayde van Niekerk ne devrait malheureusement pas être présent pour cette cérémonie. Tout juste opéré d'une blessure au genou, le Sud-Africain poursuit actuellement sa réeducation aux Etats-Unis. Il devrait, par ailleurs, être absent des pistes pour au moins six mois.

Bundesliga : polémique autour de l'arbitrage vidéo

Hellmut Krug, le patron du centre de contrôle chargé de superviser l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) à l'essai cette saison en Bundesliga, a été démis de ses fonctions lundi par la Fédération Allemande de Football. Il est accusé d'avoir favorisé Schalke 04, son équipe préférée. C'est le quotidien Bild qui a révélé que Hellmut Krug était intervenu deux fois dans le même match de Bundesliga pour favoriser Schalke. C'était contre Wolfsburg (1-1) le 28 octobre dernier. Pour le remplacer, la DFB a nommé l'ancien arbitre de haut niveau Lutz Michael Fröhlich, qui a promis dans un communiqué "de la transparence dans les procédures".

Un nouveau maillot espagnol qui fait débat

Dévoilé hier par l'équipementier Adidas, le maillot que portera la Roja en Russie ne plait pas à tout le monde. La raison ? La présence d'une bande violette au côté des traditionelles jaune et rouge. Ce design représente, selon l'entreprise allemande, "la rapidité, l'énergie et le style du football associé au maillot national espagnol" mais cet assemblage de couleurs rappelle surtout le drapeau de la 2ème République espagnole composé de trois bandes horizontales rouge, jaune et violette, frappé au centre du blason royal. La 2ème République qui s'était terminée par une guerre civile, suivie de la dictature du général Franco, reste un sujet tabou en Espagne. Si les dirigeants des partis de la gauche radicale tels que Podemos se sont dits "conquis" par ce maillot qui "rappelle l'histoire du pays dans sa globalité", de nombreux internautes ont réclamé le retrait de ce dernier.