Groupe B
14 juin 2018
Portugal
Dans le groupe B, la tête de série s'appelle le Portugal. Et une fois de plus, les champions d'Europe en titre s'en sont remis à Cristiano Ronaldo pour aller chercher la qualification.
Une phase éliminatoire qui avait mal commencé, avec une défaite 2-0 en Suisse. Mais par la suite, la Selecçao a enchaîné avec neuf victoires consécutives. 27 points au total, et une différence de buts de +28.
En effet, les Portugais ont inscrit 32 buts dans leur campagne éliminatoire, dont 15 pour le seul Ronaldo. En Russie, le quintuple Ballon d'Or aura à coeur d'emmener son pays le plus loin possible. Dans sa quête, il sera notamment épaulé par Raphaël Guerreiro, le latéral de Dortmund, ou encore Bernardo Silva, qui fait les beaux jours de Manchester City.
Il faudra au moins ça pour vaincre le frère ennemi qu'est l'Espagne. Après tout, on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs. En parlant d'omelette, le Portugal a récemment réalisé la plus grande omelette du monde, qui pèse six tonnes et demie. Pour la réaliser, il a fallu 145 000 oeufs, 400 litres d'huile d'olive et 100 kilos de beurre. Bon appétit!
Espagne
Eliminé au premier tour lors de l'édition 2014 à la surprise générale, l'Espagne compte bien retrouver le toit du monde comme en 2010, année de son premier et unique sacre mondial. Lors des qualifications, la Roja a quasiment fait un sans faute, empochant 28 points sur 30 possibles.
Surtout, elle a montré que derrière les Iniesta, Piqué et Ramos, dont ce mondial sera très certainement la dernière compétition internationale, la relève était assurée. Le trio de jeunes madrilènes Isco, Asencio et Lucas Vasquez a notamment impressionné et sera parmi les principales attractions en Russie.
L'Espagne pourra aussi compter sur son buteur controversé Diego Costa et sur le gardien de Manchester United David De Gea considéré comme l'un des tous meilleurs portiers au monde actuellement. Seule ombre au tableau, la situation politique compliquée entre la Catalogne et le pouvoir central madrilène.
Alors que les 12 derniers mois ont été placé sous le signe de la violence entre les deux partis, la Roja ne sera sans doute pas autant soutenue qu'à l'accoutumée à Barcelone et dans sa region.
Certains joueurs de l'équipe, d'origine catalane et soutiens connus du mouvement indépendantiste, comme Gerard Piqué, essuient de leur côté de nombreuses critiques de la part du reste de la population et sont regulièrement conspués par les supporters de l'équipe nationale.
Maroc
Les Lions de l’Atlas retrouvent la Coupe du monde vingt ans d'absence sur le plan international. A l’époque, le Maroc était conduit par la génération dorée : Moustapha Hadji, Abdel Jalil Hadda... En 2018, le Maroc peut compter sur ses éléments clés ; dont Karim El Ahmadi de (Feyenoord, au Pays Bas) Karim El Ahmadi (Feyenoord, Pays-Bas), et son coéquipier Sofyan Amrabat , Amiin Harrit de Schalke 04 et bien d’autres qui ont décroché le ticket pour la 5e participation historique pour une phase finale de Coupe du monde.
Lire la fiche détaillée: Pari risqué pour le Maroc
Iran
Pour sa 5ème participation à la Coupe du monde, sa deuxième de suite, l'Iran, entrainé par Carlos Queiroz, célèbre assistant coach de José Mourinho, espère enfin passer le premier tour de la compétition.
Mais dans ce groupe B relevé où l'équipe se trouve en compagnie de l'Espagne, du Portugal et du Maroc, la tâche s'annonce compliquée. Lors des éliminatoires, les Perses ont realisé des performances solides, terminant premier de leur groupe, avec 7 points d'avance sur la Corée du Sud et surtout en n'encaissant que deux buts.
Le joueur à suivre sera évidemment Alireza Jahanbakhsh qui avec 21 buts pour AZ a terminé meilleur buteur du championnat néerlandais cette saison, une première pour un joueur asiatique.